Transit et arrivée à la sécherie
Photos collcetion Leroux. Le charriage des racines de chicorée dans les champs était le fait des hommes. C’était un travail de force car il fallait lancer les racines à la fourche à dents dans un tombereau haut de deux mètres. Plusieurs rotations à la sécherie étaient nécessaires car les chargements étaient modestes (deux tonnes pour un tombereau simple, quatre à huit tonnes pour un double essieu).
Les chariots arrivés à la sécherie passaient sur une bascule. La pesée était enregistrée avec la boue et les déchets, la tare. On prélevait un échantillon que l’on pesait avec la tare puis l’échantillon était lavé et re-pesé : on obtenait ainsi la différence entre poids brut et poids net. Un rapport était calculé afin de payer le juste prix au producteur. Les racines étaient déchargées du chariot à la fourche à dents et elles étaient poussées dans un caniveau rempli d’eau du watergang qui les acheminait à un lavoir.
Vervoer en aankomst bij de ast
Foto collectie Leroux. Het laden van de cichoreiwortels was mannenwerk. Het was een lastig werk dat heel wat spierkracht vereiste, want de wortels moesten met een vork op een kar van 2 meter hoog geworpen worden. Verschillende ritten naar de drogerij waren nodig omdat de ladingen eerder klein waren (twee ton voor een enkele dumper, vier tot acht ton voor een dubbele as).
De karren die bij de ast aankwamen passeerden een weegbrug. Er werd gewogen mét modder en afval, het tarra. Er werd een staal met tarra gewogen, daarna werd hetzelfde staal gewassen en opnieuw gewogen. Zo werd het nettogewicht bepaald. De wortels werden uit de dumper gelost en in een goot geduwd die gevuld was met water, de 'watergang'. Op die manier werden de wortels naar de wasbak geduwd.